Le Très-Haut débit, c’est quoi ?
LE TRÈS HAUT DÉBIT
Le Très Haut Débit est un accès à Internet performant, qui permet d’envoyer et de recevoir un grand nombre de données (documents, photos, vidéos…) dans un temps court. Il est exprimé en « bit » par seconde, une unité de mesure de la quantité de données susceptibles de circuler dans un réseau. Plus le débit est élevé, plus la vitesse de transmission et de réception des données (documents, vidéos, musiques, etc.) est rapide.
L’accès à Internet est considéré à « Très Haut Débit » dès que le débit est égal ou supérieur à 30 Mbit/s (source ARCEP).
Le plan france très haut débit
Lancé en février 2013, le Plan France Très Haut-Débit vise à couvrir l’intégralité du territoire en Très Haut-Débit d’ici 2022, c’est-à-dire proposer un accès à Internet performant à l’ensemble des logements, des entreprises et des administrations.
Les objectifs affichés par le Plan sont :
– Renforcer la compétitivité de l’économie française et l’attractivité de la France par le raccordement prioritaire en fibre optique des zones d’activités économiques,
– Rendre possible la modernisation des services publics sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones rurales et de montagnes, en apportant un accès à Internet performant vers les établissements scolaires, les hôpitaux, les maisons de santé, les maisons de l’emploi, les sites touristiques…,
– Donner accès aux usages numériques à tous les citoyens.
LE FINANCEMENT DU TRÈS HAUT DÉBIT
Pour atteindre ses objectifs, le Plan France Très Haut-Débit mobilise un investissement de 20 milliards d’euros en dix ans, partagé entre les collectivités territoriales, l’État et les opérateurs privés.
DANS LES TERRITOIRES URBAINS ET RURAUX, LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES DÉPLOIENT DES RÉSEAUX PUBLICS.
Propriété des collectivités territoriales, ces Réseaux d’Initiative Publique proposent des services aux particuliers et entreprises par des fournisseurs d’accès à Internet (FAI). Ils mobilisent un investissement de 13 à 14 milliards d’euros dont 6,5 milliards d’euros apportés par des subventions publiques. La seconde moitié de l’investissement est financée par les recettes d’exploitation et le cofinancement issus des FAI.
DANS LES ZONES URBAINES (GRANDES AGGLOMÉRATIONS ET CHEFS-LIEUX DE DÉPARTEMENT), LES OPÉRATEURS PRIVÉS DÉPLOIENT DES RÉSEAUX DE FIBRE OPTIQUE JUSQU’À L’ABONNÉ.
Ils investissent entre 6 et 7 milliards d’euros et s’engagent à réaliser ces déploiements d’ici 2020 dans le cadre de conventions signées avec les collectivités territoriales concernées et l’État. Ces zones, dites conventionnées, concernent 3 600 communes et 55% de la population. On parle de zones AMII (Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement).